Beignets de fleurs d’acacia
Tout d’abord il y a le plaisir de mettre son nez dans les fleurs au moment de la cueillette, puis le plaisir qui vient sur les papilles, douceur suave…
Ingrédients
20 grappes de fleurs d’acacia
8CS de farine d’épeautre
125g de lait de soja
125g de sojade
1CS d’huile d’olive
1cc rase de crème de tartre (tartrate de potassium)
Sel
Procédé
Cueillir une vingtaine de “grappes” de fleurs d’acacia (robinier faux-acacia en fait), détacher les fleurs du pédoncule.
Préparer la pâte à beignets.
Mettre dans une terrine la farine, la crème de tartre, le lait de soja et le sojade. Bien homogénéiser.
Saler et ajouter l’huile d’olive. Bien brasser.
Enfin ajouter les fleurs d’acacia, bien mélanger. Laisser reposer 1h.
Faire frire dans une poêle ou à la friteuse.
Servir chaud avec un peu de sucre glace.
Oui oui oui! Je connais ça! Il y a deux ans on m’a invitée au restaurant, en Italie, chez une Dame qui fait à manger pour les gens comme si les invitait chez elle… et avec son fils elle nous avait préparé ces fleurs de cette façon, mais salés en entrée! Elle nous a raconté qu’ils vont les cueillir et ils les congèlent (ça je ne sais pas trop comment ils font après, je pense qu’ils sortent les fleurs et ils les font frire tout de suite). Cette recette est très raffinée et délicate: heureux celui qu’il peut la faire!!!
Bravo!
Voilà de bien beaux petits beignets que j’aimerais goûtter ! Tu éveilles vraiment ma curiosité avec tes recettes à base de fleurs … et là, particulièrement avec la fleur d’acacia 🙂
Malheureusement dans le sud je crois que l’éclosion des fleurs est terminée sur les acacias.
Je crois que l’on peut facilement congeler les fleurs à peine blanchies à la vapeur. Tiens d’ailleurs tu me donnes une idée. Ici, il suffit d’aller marcher en forêt et il y en a partout.
Je suis un passionné de la cuisine des sauvageonnes.
Maintenant c’est le tour du sureau… et ensuite du tilleul. Il y a toujours quelque chose à glaner dans le potager gratuit de la nature.
Ahhh manger les fleurs sauvage, il y a une petite idée de liberté derrière qui me séduit en plus du goût fantastique des plantes!
En ce moment je guette le sureau, il me fait de l’oeil!
Vous me donnez envie avec vos fleurs, surtout que je n’en ai jamais mangé. Jusqu’à maintenant je me suis contentée de les regarder dans la nature, lors de nos grandes promenades.
L’idée de liberté est chère au cueilleur non chasseur. De plus ce n’est pas inutile d’apprendre ce que la nature offre sans avoir à travailler. Cela pourrait très bien se révéler fort utile dans un avenir pas si lointain.
Alors voilà ! Il est bon pour l’esprit de regarder la nature, la manger des yeux avant de passer au stade suivant. Je vous recommande la Bible des sauvageonnes comestibles : Le régal végétal de François Couplan.